top of page

LES SINUS

Victor lors de sa derniere plongée en Thailande

Differentes parties des sinus

Explication des barotraumatismes au niveau des sinus à la descente et à la remontée

Etude de cas

 

"Victor est un jeune homme de 16 ans en bonne santé. Il est très sportif et fait du rugby trois fois par semaine. Pour les vacances de Pâques, il part avec sa famille en Egypte, au bord de la mer rouge. Victor et son père décident de faire de la plongée. Le père de Victor est un plongeur expérimenté. Quant à Victor, il a déjà plongé deux fois auparavant, en Indonésie et en Thaïlande, a de faibles profondeurs. Il est entouré d’instructeurs professionnels, qui vérifient l’ensemble de son matériel. Ils descendent à une profondeur de dix mètres, ce qui est une première pour Victor. Ils explorent les magnifiques récifs coralliens et font même face à un ban de barracudas ! Lors de la remontée, à cinq mètres de la surface, Victor a soudain très mal à la tête, souffre de nausées, d’un vertige et d’une rage de dent très accentuée. Tout en remontant à la surface, il ressent de fortes douleurs au niveau des sinus et des yeux."

 

Que s’est-t-il passé ? Pourquoi ces douleurs sont-elles apparues ? Pourquoi Victor en a-t-il souffert ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Victor a souffert d’un barotraumatisme des sinus. Deux types de barotraumatismes peuvent se produire, à la descente et à la montée. Les sinus sont des cavités qui sont remplis d’une muqueuse, un fluide liquide qui s’écoule dans et entre les fosses nasales grâce à de petits canaux, appelés ostia, qui relie ces cavités entre elles. C’est grâce à cette muqueuse que l’homme peut par exemple humidifier l’air qu’il respire. Les barotraumatismes ne peuvent se produire que sur deux types de sinus : le sinus frontal, dont le canal se casse facilement, et le sinus maxillaire. Aucun autre sinus ne peut être atteint étant donnée la configuration anatomique de la tête.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’apparition de ces barotraumatismes est due à la présence de sécrétions nasales qui peuvent engendrer une rupture au niveau des sinus. Ces sécrétions nasales créer une paroi. Elle devient rigide et inextensible et la pression extérieure ne peut pas s’équilibrer avec la pression intérieure de la cavité.

 

Le barotraumatisme des sinus lors de la descente

 

Si l’ostia est bloqué, une aspiration des muqueuses contenues à l’intérieur des sinus se produit à la descente. Il en résulte un décollement des muqueuses, car l’air ne peut plus entrer dans les sinus, et une augmentation de la pression dans les fosses nasales. Cela crée  une dépression relative à l’intérieure de la cavité sinusienne, qui peut engendrer un déchirement des vaisseaux sanguins dans le nez, sans conséquence grave.

 

Afin de remédier à ces problèmes de pressions, il est conseillé de remonter de quelques mètres, effectuer la manœuvre de Valsalva, puis reprendre la descente. Si le problème n’est pas résolu, et la pression trop forte, une hémorragie interne peut se produire avec de graves conséquences.

 

Le barotraumatisme des sinus lors de la remontée

 

Le barotraumatisme des sinus à la remontée est plus rare, mais plus grave. Le volume d’air dans les ostias augmente,  ce qui provoque un écrasement de la muqueuse contre les parois du sinus. Cela déclenche une vive douleur au niveau des sinus et une rage de dents peut également survenir si ce barotraumatisme atteint les sinus maxillaires. L’intensité de la douleur peut conduire à une incapacité de mouvement, ce qui est très dangereux en plongée sous-marine avec une quantité limitée d’oxygène. Il faut dans ce cas  faire redescendre le plongeur de quelques mètres avant de reprendre la remontée.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La loi de Boyle-Mariotte

 

Ces barotraumatismes sont encore une fois liés à la loi physique de Boyle-Mariotte : 

 

« A température constante, le volume d’un gaz est inversement

proportionnel a la pression qu’il reçoit. »

 

 

Les causes de ces barotraumatismes sont similaires à celles des barotraumatismes des oreilles. La première cause est une infection ORL du plongeur : un rhume, une sinusite ou une rhinite. Elle peut engendrer l’obturation des cavités nasales à la descente.

 

Une deuxième cause est le manque d’entrainement du plongeur combiné à un manque de progressivité des profondeurs de plongée. Le plongeur n’a pas l’occasion d’habituer son corps à ces fortes pressions inhabituelles. Enfin, une troisième cause possible est le traitement médicamenteux du plongeur : la prise de médicaments vasoconstricteurs avant la plongée. Ces médicaments sont prescrits an cas d’infections ORL. Ils diminuent la taille des vaisseaux sanguins, ce qui peut augmenter le risque du blocage des cavités.

 

Dans le cas de Victor, l’incident survient lors de la remontée, à cinq mètres de la surface. Ses muqueuses se sont écrasées sur les parois des sinus et ont bloqué sa cavité nasale. Les douleurs vives, le vertige et la nausée ressentis proviennent de ce blocage.

 

Un autre symptôme mentionné, la rage des dents, indique que le barotraumatisme a atteint les sinus maxillaires. Victor n’étant pas atteint par une infection ORL et ne prenant pas de médicaments, le barotraumatisme provient du fait que Victor a plongé trop rapidement et trop longtemps à dix mètres de profondeur.

 

C’était la première fois qu’il atteignait cette profondeur en plongée et son corps n’a pas pu supporter la forte pression. Ce type d’incident est fréquent. De manière générale, les conséquences ne sont pas aussi graves que celles qui impliquent les poumons où les oreilles.    

 

 

 

 

Le dauphin n'a pas de nez, il respire à l’aide de l’évent, orifice situé au sommet du crâne entre les deux yeux. L'event lui permet de faire rentrer l'air dans ses poumons à chaque émertion. La lèvre antérieur de l’évent est molle et mobile tandis que la lèvre postérieure est plus rigide. 

L’ouverture et la fermeture de l’évent sont commandées par des récepteurs sensibles à la température, au contact de l’air ou de l’eau.

Il constitue un premier niveau de verrouillage.

 

Event du dauphin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’évent s’ouvre sur un conduit nasal unique, sur lequel sont attachés des sacs aériens.

 

Il existe trois type de sacs:

  • les paranasaux situés dorsalement au crâne.

  • les pterygoidiens situés ventralement au crâne.

  • les laryngés situés ventralement au larynx.

 

Les sacs sont aux nombres de quatre, ils participent à différente fonctions comme la transmission des sons, la réduction de l’espace mort respiratoire ou encore l’augmentation du volume respiratoire.

 

Les sacs aériens 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voies nasales se terminent par les narines osseuses qui peuvent être bouchées par des petits muscles.

Elles constituent un second niveau de verrouillage.

 

Le larynx du Dauphin est en forme de bec de canard, les muscles palato pharyngiens peuvent en se contractant fermer la fente laryngée.

Ceci constitue un troisième niveau de verrouillage.

 

© 2023 by Mission Gallery. Proudly created with Wix.com 

500 Terry Francois St. San Francisco, CA 94158

  • Facebook Clean
  • Twitter Clean
bottom of page