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COMPRESSION DES GAZ ET VOLUMES D'AIR 

Etude de cas

 

‪Douleur à une oreille à 3,5 mètres

 

« Bonjour à tous

Grand rêve de jeunesse... j'ai démarré la plongée cette année et je passe le niveau 1 dans 3 semaines.

Aujourd'hui, je suis descendu en piscine dans une fosse de 5 mètres, mais dès 3 mètres je ressens une douleur à l'oreille droite. Je fais bien la manoeuvre de Vasalva, mais la douleur persiste. Elle s'estompe puis revient dès que je descends un peu. Mon moniteur m'a dit que ça pouvait venir du fait que j'étais un peu enrhumé. Maintenant, environ 1h30 après la plongée, je n'ai plus mal, mais je sens une très légère gêne. Cela m'était déjà arrivé alors que je nageais en piscine à une petite profondeur il y a quelques temps.

Je voulais savoir si ce genre de douleur persiste, ou s'il faut habituer son oreille à la plongee afin que les douleurs soient de moins en moins fréquentes.

Merci à tous pour vos réponses... en tout cas maintenant que j'y ai gouté, je n'ai plus l'intention ni l'envie d'arrêter !! » (Bigadin)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous l’avons déjà dit : plus on plonge profond, plus la pression augmente ! Pour compenser cette variation de pression, il faut équilibrer ou compenser les volumes d’air.

 

L’augmentation de la pression et ainsi des volumes d’air affecte plusieurs parties du corps humain, surtout 

 

  • Les oreilles (volume d’air dans les tympans)

  • Les sinus

  • Les poumons

 

Chez le Dauphin,

l’irrigation du coeur peut être réduite, en revanche celle du cerveau est obligatoire. Le cerveau doit être régulièrement irrigué pour éviter toute lésion irréversible à cause d’une mauvaise oxygénation. L’apnée imposée par la plongée ne permet pas au système sanguin de fournir une irrigation normale à tous les tissus, les muscles font parties des premiers organes privés d’oxygène.

 

 

En effet, il y a des poches gazeuses dans le corps qui peuvent limiter les plongées et causer des accidents barotaumatiques. C’est-ce ci qui arrive lorsque les volumes d’air ne peuvent pas s’équilibrer, suite à un blocage ; à ce moment là, la dépression ou la surpression peut impacter notre organisme

 

Prenons donc l’exemple de l’oreille :

« Lors de notre immersion, la pression à l’extérieur de l’oreille augmente, et comprime l’air emprisonné dans l’oreille moyenne. En se comprimant, cet air diminue de volume. L’oreille moyenne est alors en dépression et « tire » sur les parois environnantes. Le tympan étant relativement souple, il se déforme en priorité, causant une petite gêne lorsque la déformation est faible et une forte douleur si cette déformation est importante. »

 

 

 

Ce phénomène explique donc les problèmes d’oreilles de Bigadin.

Lors d’une plongée il ne faut jamais « forcer » ; l’oreille est un organe fragile !

Dès que l’on ressent une gêne il faut pratiquer un équilibrage des pressions. Si la douleur devient trop forte, il faut arrêter la descente ou, lors de la remontée, redescendre un peu pour mieux équilibrer avant de remonter de nouveau.

 

Méthodes de compensation

 

Il existe plusieurs méthodes d'équilibrage, par exemple :

 

Méthodes actives à la descente : -  Valsalva (pincer le nez, puis souffler sans forcer)

                                                    -  Souffler (souffler dans le masque sans pincer le nez)

 

Méthode passive à la descente : - Déglution (avaler pour ouvrir les trompes d'Eustache)                                               

 

Méthode a la remontée : - Toynbee (fermer la bouche et pincer le nez puis avaler et aspirer par le nez qui                                               reste fermer - inverse de Valsalva)

 

 

 

 

Bigadin s'entraine dans la piscine

Explication et demonstration de la manoeuvre de Valsalva

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